Dépression

La dépression n’est ni une fatalité ni un manque de volonté. Il s’agit d’une vraie maladie qui entraine souffrance et pour laquelle il existe des traitements efficaces et adaptés à chaque personne.

Lorsque les crises persistent, malgré un traitement, le risque de dépression concerne, selon les études, entre 20 et 25% des personnes. Le risque d’avoir une dépression est en revanche moins important lorsque l’épilepsie est bien contrôlée. Pour certaines épilepsies il y a une connexion neurobiologique entre la dépression et l’épilepsie, spécialement pour les épilepsies temporales qui impliquent le système limbique.

Certains médicaments pour traiter les crises peuvent avoir comme effet indésirable de faire surgir des symptômes dépressifs (p. ex Phenobarbital et Phenytoin ou Topiramat und Levetiracetam). Il peut donc s’avérer nécessaire de remplacer éventuellement ces médicaments si une dépression s’installe.

La dépression peut être le facteur principal de détérioration de la qualité de vie d’une personne épileptique, parfois encore plus que la fréquence des crises. Par ailleurs, en cas d’épilepsie avec dépression, le traitement antiépileptique peut être moins bien toléré, ce qui peut amener le patient à moins bien suivre son traitement.

Toute dépression survenant chez une personne épileptique nécessite une prise en charge psychologique et/ou médicamenteuse suivant l’intensité de la dépression et les préférences de la personne.